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jerefuse.over-blog.com

Favoriser l'esprit critique et faire circuler les informations.

ANALYSE, SYNTHÈSE, VOLONTÉ.

Un chef entraîne, un petit chef impose.

C’est la différence entre autorité et autoritarisme.

Le chef est celui qui décide, qui fixe le cap, qui prévoit, après avoir reçu les avis de ses subordonnés, qu’il a choisi au regard de leurs compétences.

Il ne suffit pas d’attribuer des postes et d’exiger la réalisation de ses caprices par ceux qui lui sont redevables.

Le meilleur chef s’entoure des plus compétents, et cherche ceux qui savent mieux que lui-même.

Un petit chef protège son pouvoir en installant des fusibles faciles.

Et même là, c’est un échec ! Notre Président ne peut utiliser les fusibles actuellement. Il n’a pas les remplaçants.

Il ne les trouvera qu’au moment de la campagne électorale, lorsque les postes seront à pourvoir, et qu’il aura réussi à mettre en place le duel qui l’arrange, et qu’il n’est pas sûr de gagner.

Un grand Homme est humble, mais sait prendre des risques personnels pour le bien de la cause qu’il défend ou de la Nation qu’il représente.

Il s’agit de la vraie humilité, celle qui l’interroge sur les choix qu’il fait, sur les décisions qu’il prend et qui l’empêche de dormir serein.

L’humilité spectacle, un spectacle lamentable d’hypocrisie, que nous avons subi n’est qu’un orgueil dénaturé ou, plutôt camouflé.

La comédie continuait par une tentative d’humanité, envers les petits, les sans grades, « ceux qui ne sont rien ».

Pour être crédible dans ce registre, encore faut-il ressentir de l’empathie, pouvoir se mettre dans la peau de celui auquel on s’adresse, pour ressentir sa souffrance et donc la comprendre.

Avez-vous ressenti de l’émotion pendant son discours ?

Ce n’était qu’une litanie de professions, d’agents du service public, qui n’a d’intérêt qu’en tant qu’écrit.

Aucun sentiment n’exsudait du discours.

Les médias amis devront se contenter de sa transcription pour tenter de convaincre de la réalité des sentiments exposés.

Ce dernier épisode en date, ne fait que confirmer l’analyse faite du pouvoir actuel.

Si notre Président a reconnu, en paroles, ne pas être omniscient, il ne peut s’exonérer de sa responsabilité, pour autant.

Lorsqu’un être choisit de prendre le pouvoir, il doit s’entourer de personnalités capables de le seconder, de le conseiller et d’assurer l’intendance.

Il est de sa responsabilité de choisir les meilleurs, ceux qui savent mieux que lui.

N’ayant cherché que le pouvoir pour le pouvoir, il ne pouvait entraîner personne, sauf les électeurs engagés par les promesses reçues.

Il ne dispose que des traîtres que leurs partis antérieurs ne jugeaient pas suffisamment compétents pour leur attribuer des postes.

Dont leur orgueil seul les jugeait capables.

Il doit cependant disposer d’un certain charisme auprès d’eux.

Ils imitent parfaitement la vanité, la suffisance de leur chef, sa gestuelle martiale.

Mais ils n’ont le charisme que d’un placard !

Ils font preuve de la même attitude condescendante à l’égard du Peuple.

Eux, ils savent ce qui est bon pour nous et personne ne peut, ne doit, les contredire.

Mais l’omniscience n’existe pas.

Un chef a le droit de se tromper. Reconnaître ses erreurs n’est pas indispensable.

Mais les réparer est indispensable.

Pour cela, encore faut-il savoir écouter et entendre.

Or nous n’avons droit et eu droit, seulement qu’à des monologues devant un parterre choisi et qu’à des discours, tous trop longs pour être honnêtes.

Notre Président (et ses sbires) est confit de l’état d’esprit de l’administration dont il est issu,

et imprégné de l’orgueil des couloirs de Bercy et  de l’organisation centrale d’une banque d’affaires.

L’administration peut se permettre de croire à son omnicompétence, puisqu'elle n’apparaît jamais comme décisionnaire.

Le ministre ou le président est, publiquement, le seul à décider.

Mais comme il conserve les avantages de son corps d’origine, il ne risque rien non plus !

Notre Président prend seul les décisions sans en avoir discuté réellement avec ses collaborateurs, semble-t-il, ou des conseillers extérieurs comme le faisaient les précédents.

.Il est convaincu d’être un chef car il décide. Il n’a dû lire qu’une partie de la formation de chef  et les 2 premiers articles de la charte du chef !

Dans la réalité, il ne s’agit que d’une attitude d’orgueil ou d’un caprice d’enfant gâté.

Oui le chef doit décider.

Mais après avoir pris les avis nécessaires, réfléchi aux conséquences, et fixé le cap pour ceux qui l’entourent.

Comme ceux qui l’entourent n’ont pas les compétences, et pour certains le savent pertinemment, et pour la majorité, ne font que protéger leur carrière, il ne leur reste plus qu’à espérer que ça fonctionne et à prendre toutes les précautions oratoires pour expliquer qu’ils n’ont jamais dit ça et qu’ils n’y sont pour rien !

En France, nous avons par trop le besoin de l’Homme providentiel, du Bonaparte ou du Louis XIV et de nous abandonner dans le confort de la prise en charge de notre avenir.

Mais ces personnages, lorsqu’ils sont apparus, et parce qu’ils étaient des Hommes d’exception ont toujours su s’entourer de personnalités d’exception.

Dans l’ombre ou dans la lumière, ils ont travaillé à la réussite du projet de leur chef et se sont donnés corps et âme à leurs fonctions, sans calcul et sans retenue.

Lorsque l’on récupère des seconds couteaux dans des partis qui ne souhaitaient pas leur attribuer des postes de premier plan, il ne faut pas s’étonner de n’avoir que des sous-fifres sans consistance et incapables de maîtriser leurs egos.

La lumière qu’il cherchent désespérément les éblouit et leur interdit de voir plus loin que leur propre image.

Cela joint à une administration omnipotente et vous avez le paradigme du principe de Parkinson.

Et le pire dans tout ça, est que nombre des membres de cette structure, pris individuellement, sont convaincus de l’importance de leur fonction.

Ils sont convaincus de mériter tous les avantages qui leur sont servis, en contrepartie du service qu’ils croient rendre à la Nation.

L’administration fonctionne en boucle et tout stimulus extérieur, comme une demande d’un « administré » devient, est, un surcroît de travail qui impose des recrutements…. Re Principe de Parkinson.

Comme, par ailleurs, chaque « haut » fonctionnaire souhaite protéger son poste et son service rémunérateur, il lui est indispensable de disposer du plus grand nombre d’obligés, de fonctionnaires dans son service, de passer tout son temps à développer son réseau, à préparer des dossiers, pour « faire le poids ».

Et chaque chef de bureau, parvient à le convaincre de la nécessité absolue de son besoin de personnel, pour pouvoir le servir parfaitement …

Et l’on aboutit à un chef de bureau du permis de conduire capable d’établir et d’émettre un courrier puant de suffisance aux « administrés » (cf. http://jerefuse.over-blog.com/2019/07/les-petits-seigneurs.html ).

Ils n’ont plus aucun sens des réalités, vous dis-je !

Donc, pour en revenir à notre mouton, il apparaît qu’il n’a pas les épaules pour diriger un pays, et que seules les magouilles, permises par son passage à Bercy, l’ont amené à ce poste.

Oui le chef doit décider.

Mais après avoir pris les avis nécessaires, réfléchi aux conséquences, et fixé le cap pour ceux qui l’entourent.

Comme ceux qui l’entourent n’ont pas les compétences, et pour certains le savent pertinemment, et pour la majorité, ne font que protéger leur carrière, il ne leur reste plus qu’à espérer que ça fonctionne et à prendre toutes les précautions oratoires pour expliquer qu’ils n’ont jamais dit ça et qu’ils n’y sont pour rien !

En France, nous avons par trop le besoin de l’Homme providentiel, du Bonaparte ou du Louis XIV et de nous abandonner dans le confort de la prise en charge de notre avenir.

Mais ces personnages, lorsqu’ils sont apparus, et parce qu’ils étaient des Hommes d’exception ont toujours su s’entourer de personnalités d’exception.

Dans l’ombre ou dans la lumière, ils ont travaillé à la réussite du projet de leur chef et se sont donnés corps et âme à leurs fonctions, sans calcul et sans retenue.

Lorsque l’on récupère des seconds couteaux dans des partis qui ne souhaitaient pas leur attribuer des postes de premier plan, il ne faut pas s’étonner de n’avoir que des sous-fifres sans consistance et incapables de maîtriser leurs egos.

La lumière qu’il cherchent désespérément les éblouit et leur interdit de voir plus loin que leur propre image.

Cela joint à une administration omnipotente et vous avez le paradigme du principe de Parkinson.

Et le pire dans tout ça, est que nombre des membres de cette structure, pris individuellement, sont convaincus de l’importance de leur fonction.

Ils sont convaincus de mériter tous les avantages qui leur sont servis, en contrepartie du service qu’ils croient rendre à la Nation.

L’administration fonctionne en boucle et tout stimulus extérieur, comme une demande d’un « administré » devient, est, un surcroît de travail qui impose des recrutements…. Re Principe de Parkinson.

Comme, par ailleurs, chaque « haut » fonctionnaire souhaite protéger son poste et son service rémunérateur, il lui est indispensable de disposer du plus grand nombre d’obligés, de fonctionnaires dans son service, de passer tout son temps à développer son réseau, à préparer des dossiers, pour « faire le poids ».

Et chaque chef de bureau, parvient à le convaincre de la nécessité absolue de son besoin de personnel, pour pouvoir le servir parfaitement …

Et l’on aboutit à un chef de bureau du permis de conduire capable d’établir et d’émettre un courrier puant de suffisance aux « administrés » (cf. http://jerefuse.over-blog.com/2019/07/les-petits-seigneurs.html ).

Ils n’ont plus aucun sens des réalités, vous dis-je !

Donc, pour en revenir à notre mouton, il apparaît qu’il n’a pas les épaules pour diriger un pays, et que seules les magouilles, permises par son passage à Bercy, l’ont amené à ce poste.

Petit chef et petit Machiavel…

N’ayant pas les épaules, ni les compétences nécessaires, ni l’organisation politique, il ne pouvait disposer que de seconds choix, sinon de 18ème choix.

Et ses soutiens médiatiques lui trouvent les qualités d’humilité pour faire passer ses erreurs, admirent le courage de s’affranchir des avis du Conseil scientifique, en oubliant qu’il les a toujours utilisés pour se déresponsabiliser, retiennent son humanité lorsqu’il remercie une liste incontinente de ceux qui n’étaient rien il y a quelques mois.

Cette attitude condescendante est reprise à l’envi par ses ministres, qui n’ayant qu’une vision méprisante du Peuple de France, n’ont pour solution que d’accorder l’aumône au personnel soignant ou aux plus fragiles économiquement.

Ces primes qui sont, au mieux, insultantes, seront versées avec de l’argent qui n’existe que dans les poches des français, sans que cela entraîne la moindre diminution des revenus des ministres.

Dans certains pays les membres du Gouvernement abandonnent tout ou partie de leurs rémunérations…

Les personnels hospitaliers auront droit aux moyens de se protéger, vers la fin du mois de juin…

Les résidents des EPADH sont abandonnés à leur sort, tout comme le personnel de ces établissements…

Mais l’administration trouve le temps de faire des économies en fixant le montant des primes !

1500 € pour chaque personnel soignant des départements particulièrement touchés

500 € pour les autres

1500 € pour les personnels des services COVID des départements peu touchés

C’est pas beau ça ?

Quels sont les départements particulièrement touchés ? Aujourd’hui ? A la fin de l’épidémie ? Ceux qui ont reçu les malades des autres départements ? Ceux qui se sont mis à disposition des services surchargés ?

Le niveau d’incompétence atteint des sommets parmi les politiciens.

Pour l’administration, la question ne se pose même pas, puisqu’elle n’a pas le temps de s’occuper de son travail…

Et comme Les ministres passent, l’administration reste…. Il n’y a aucun élu capable de changer les choses ou prêt à perdre le confort de la situation actuelle.

Et malgré tout ça, le pays France continue d’avancer.

Imaginez si l’on était débarrassé de tous ces boulets, de tous ces blocages, contraintes, de tous ces petits chefs, de tous ces parasites et petits seigneurs ?

Une administration réduite, efficace, au service de la Nation : un rêve ! Un rêve ? Un espoir ? un objectif ! Une future réalité !

A nous de jouer, d’agir, d’imposer notre souveraineté.

#administration, #pouvoir, #liberté, #structureétatique, #responsabilité, #peuple#citoyen#servicepublic#ENA, #courage, #abusdepouvoir,

 

 

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